Ainsi vêtue

Victor MeunierLes animaux à métamorphoses, Tours, Alfred Mame et Fils, 1867, p. 201-202

Il n’est personne qui n’ait vu, au fond des plus étroits cours d’eau, de tout petits fourreaux ambulants, formés de fragments de feuilles, de brins de roseaux, de menus graviers et même de petits coquillages agglutinés ensemble. C’est le par-dessus dont la larve des phryganes recouvre le fourreau de soie, par elle tissé, qui forme son vêtement immédiat. Ainsi vêtue, elle se traîne au fond de l’eau. Ce fourreau est ouvert aux deux bouts ;