Je ne me lasse pas de le répéter

A. Moriceau, Le guide et les droits des pêcheurs à la ligne, indiquant les habitudes de tous les poissons d’eau douce, leurs ruses, Paris, Moriceau Frères, 1875, p. 61.

5° Les vers d’eau dits porte-faix et porte-bois.
Comme nous l’avons dit, le porte-bois n’est pas bon partout ; mais il est excellent dans beaucoup de petites rivières où l’on le trouve abondamment.
Quand on le met à l’hameçon on le débarrasse d’une partie de sa coquille ou plutôt de son enveloppe, ressemblant à une parcelle de bois pourri.
Tout est ruse et adresse dans la pêche. Je ne me lasse pas de le répéter : dissimuler le piège, cacher l’hameçon de la manière la plus adroite avec l’amorce la plus rentable, c’est toujours doubler les chances. On trouve les porte –bois dans les petites rivières près des bords, attachés aux branches des arbres qui pendent dans l’eau et aux joncs et plantes aquatiques un peu en décomposition. Presque tous les poissons, gros ou petits, qui les connaissent, les attaquent. Employez les hameçons n° 10 à 12 pour un seul porte-bois, et prenez les n° 5 à 6 si vous réunissez en un petit paquet trois ou quatre de ces vers…
Pour les conserver on les met au frais dans un sac de laine humide.