Le hasard, mon oeuvre, la rumeur

Thomas Edward Lawrence, The mint, Londres, Jonathan Cape,1955, p. 24.

Le hasard, mon œuvre, la rumeur (également cimentés par mes amis partiaux) m’avaient bâti une enveloppe de porte-bois dont peu s’en fallait qu’elle ne m’invitât à oublier la vraie forme du vers inclus. Ainsi, je m’étais dépouillé de tout cela- de tout confort, de tout ce que je possédais – pour plonger sans ménagements au milieu d’hommes qui ne me ménageraient pas et pour me découvrir moi-même, durant ce qui me restait à vivre de la fleur de mon âge. Et voici que la peur me disait que rien de mon présent ne survivait à cette navigation dans l’inconnu.