Ernest Dongé, Atlas de poche des insectes de France, utiles ou nuisibles, Paris, Librairie des Science Naturelles, 1896, p. 167.
Les phryganes ressemblent avec leurs ailes en toit, à certains Papillons ; elles proviennent de larves connues sous le nom de « porte-bois » par les pêcheurs à la ligne, qui les recherchent comme appât ; ces larves aquatiques respirant, ainsi que les poissons, à l’aide de véritables branchies, appareil destiné à absorber l’air dissous dans l’eau, se construisent des étuis mobiles avec les matériaux qu’elles trouvent autour d’elles ; ainsi leur demeure est-elle formée tantôt de petites pierres, tantôt de brins de mousse, de fragments de roseaux, de coquillages, etc. ; pour se déplacer, elles sortent à moitié de l’étui et, s’accrochant de leurs pattes aux corps environnants, elles entrainent leur domicile dans lequel la partie postérieure de leur corps reste enfermée.