Rémy Perrier, La faune de la France, tome III, Paris, Delagrave, 1954, p. 131
Par contre, un intérêt tout spécial s’attache aux fourreaux dans lesquels se logent la plupart de ces larves, fourreaux formés de fils de soie sécrétés par deux glandes débouchant sur le labium (comme dans les chenilles). Généralement ces soies agglutinent des corps étrangers (grains de sable, particules de vase, débris végétaux, petites coquilles, etc.), presque toujours de même nature et de même calibre pour un même fourreau. Ces tubes sont d’ailleurs très divers, variant suivant les espèces. Malheureusement ils varient aussi parfois dans une même espèce suivant les eaux où vit la larve ou suivant son âge, et, par contre, plusieurs espèces ont des fourreaux identiques.