A. Acloque, « Phryganes et papillons », Cosmos, n° 744, Paris, 1899.
…Ils font preuve d’un habile talent pour se soustraire aux recherches de leurs ennemis. Si vous vous êtes quelquefois penché sur un ruisseau limpide, vous avez pu voir, roulant sur le fond, fixés à des herbes aquatiques ou entraînés à la dérive, de petits fourreaux formés des plus hétérogènes matériaux : tronçons de plantes, menus fragments de bois coquilles de minuscules mollusques. Dans chacun de ces fourreaux habite une larve de phrygane qui a eu l’instinct de se confectionner cet abri, et qui bénéficie de l’aspect inoffensif d’un objet aussi inerte.