Rick Bass, Le livre de Yaak, traduit de l’américain par Camille Fort-Cantoni, Paris, Gallmeister, (2007) 2013, p. 25.
Prendre le pouls des différents cours d’eaux, et de la Yaak River elle-même- maigrelette à l’automne, gelée mais grandiose en hiver, libre, vaste et gaie au printemps, plus claire et stable à l’approche de l’été, avec les phryganes et les éphémères qui montent de sa surface chaque soir, et les arbres géants, pins et épicéas, qui l’ombragent et la maintiennent vive et fraîche.