Gérard Blondeau, L’Art du camouflage. Les détectives de la nature, Paris, Épigones, 1993, p. 17.
Les larves des phryganes se fabriquent des fourreaux. Ces larves vivent dans l’eau et sont souvent appelées « traîne-bûche » ou « portefaix ». En effet elles se fabriquent un fourreau avec des végétaux, des coquilles d’escargots ou des graviers plus ou moins lourds enfin d’éviter d’être emportée par le courant. En captivité, une larve « déshabillée » utilise tout ce qu’elle trouve à proximité, y compris des petits bouts de plastique pour refaire son fourreau.