V. Boulet, Zoologie et Botanique, classe de cinquième, Paris, Hachette, 1924, p. 17-18.
La Phrygane (fig. 2a) a des ailes velues. Sa larve abonde dans nos mares et ruisseaux. On peut l’étudier facilement dans l’aquarium de chambre. Son corps est mou, mal protégé ; il exciterait par trop la convoitise d’une foule de carnassiers aquatiques. Aussi se construit-elle un tube protecteur, un fourreau, avec des petites pierres, des brindilles de bois, des coquilles minuscules , etc. et en tapisse l’intérieur avec une sorte de soie. Elle habite ce tube, le traîne avec elle, d’où le nom de porte-bois, portefaix qu’on lui donne. Elle se nourrit de feuilles, de débris de végétaux. Elle est recherchée comme appât par les pêcheurs qui la nomment Ver d’eau ou Charrée.