V. Boulet & A. Obré, Sciences Naturelles, classes de cinquième A et B, 1re partie Insectes, Paris, Hachette, 1938, p. 74.
Sa larve aquatique (fig. 114) abonde dans nos mares et ruisseaux. On peut l’étudier facilement dans un aquarium de chambre ou de classe. Son corps mou et mal protégé serait une proie facile ; aussi construit-elle un tube protecteur, un fourreau (fig. 114), avec des petites pierres, des brindilles de bois, des coquillages minuscules, etc. ; elle en tapisse l’intérieur avec une sorte de soie. Elle habite ce tube, le traîne avec elle, d’ou le nom de porte-bois ou portefaix qu’on lui donne. Elle se nourrit de feuilles et de débris de végétaux ; elle est recherchée comme appât par les pêcheurs, qui la nomment Ver d’eau, Charrée ou Suzée. La nymphose se fait dans le fourreau.