C. Bruyant, Les insectes de nos lacs, Clermont-Ferrand, Typographie et Lithographie Mont-Louis, 1894.
Moins poétique est l’existence des Phryganes : La larve est un ver mou, délicat, peu agile, mais dont l’industrie vient en aide à sa faiblesse ; cette larve sait en effet, suivante l’heureuse expression de M. Berthoule, se forger avec art une solide cotte de maille. Elle se tisse un fourreau qu’elle consolide de matériaux divers suivant les espèces, des grains de sable comme au lac Chauvet, des débris de végétaux, parfois même des coquillages vivants ; certaines plus paresseuses sans doute, se contentent de se loger dans un fragment de jonc, comme au lac de la Godivelle.