Antoine Nicolas Duchesne, Manuel du Naturaliste, Paris, Chez G. Desprez, 1771, p. 516.
On est tout étonné de voir dans le courant d’une petite rivière, des morceaux de bois remonter contre le fil de l’eau. Il est difficile de dépouiller ces insectes de leur vêtement. On doit admirer surtout la ténacité avec laquelle le bois et les autres matériaux adhérent à leur fourreau dont l’intérieur est d’un tissu doux, soyeux et trés-serré. Cette charpente, ces poutres, ces solives, ces moellons qu’ils traînent continuellement avec eux, leur servent à plusieurs fins. C’est un contrepoids qui les tient en équilibre avec l’eau. C’est encore une retraite assurée contre les Vers assassins et autres insectes voraces.