Fernand Dupuy, Pêcher la truite vagabonde, Rennes, Ouest-France, 1982, p. 167.
…mais ce qui la distingue des autres larves, des insectes aquatiques, c’est qu’elle vit dans une maison qu’elle s’est construite elle-même. Cette maison est un fourreau ; petit cylindre creux parfait -de 2 cm de long environ-, réalisé avec les matériaux les plus divers : grains de sable, fragments de coquilles, brindilles de bois, débris de feuilles, qui valent à leur larve des noms divers : portesable, portefaix, porte-bois, portepierre, portefeuille, cuquet, cherfaix. Ce fourreau est un travail d’artiste et l’on se demande comment une larve peut agglutiner ainsi des différents matériaux et surtout comment elle s’y prend pour que le fourreau soit solide, vraiment très solide.