Etienne Falconet, Œuvres diverses concernant les arts, tome II, Paris, Chez Didot, 1787.
Ce pourra bien être aussi quelque ignorant qui, au chapitre 11 du livre 30, aura pris du bois sec, phryganon, pour un animal qu’il avoue ne pas connoître. Cet ignorant, qui copioit Chrysippe, n’étoit pas familier avec la langue grecque dans laquelle le mot phryganon est assez commun.
M. de Querlon reprend ici Dupinet, qui a reproché à Pline de n’avoir pas entendu le mot phryganion. Il dit que c’est décider bien hardiment de l’intelligence d’un auteur mort plus de seize siècles avant lui, & certainement plus à portée que nous d’entendre Chrysippe. Il conjecture ensuite que le mot Phryganion désignoit obscurément la scalamandre : mais Pline étoit certainement plus à portée que lui de le savoir, & cependant il l’ignorait.