Georges Marlier, « Trichoptères » in Flore et Faune Aquatiques de l’Afrique Sahélo-Soudannienne, de J. R. Durand & C. Lévêque, Paris, Ostom, 1980, p. 531
Les larves se récoltent surtout à vue sur les pierres, dans les feuilles mortes, sur les plantes immergées, dans les crevasses du bois pourri. Un tamisage des sédiments, du sable surtout, peut livrer certaines espèces. On peut capturer aussi beaucoup de larves à l’aveuglette au troubleau.
Une bonne méthode est de recueillir au filet des paquets de détritus, de plantes aquatiques, de gravier, et de les disposer dans des assiettes blanches, avec un peu d’eau claire. On enlève en les examinant les plus gros débris puis on laisse reposer la récolte. Les larves de Trichoptères se dégagent peu à peu et on peut les saisir avec une pince sans pression.
Dans les rivières, ce sont surtout les pierres que le courant ne peut déplacer, les troncs d’arbres, les feuilles mortes qui portent des larves et des nymphes de Trichoptères. Les logettes et les fourreaux nymphaux méritent tout particulièrement l’attention parce qu’ils peuvent renfermer à côté d’un imago presque mûr, donc identifiable, les débris de la dernière mue larvaire. On peut ainsi débrouiller les métamorphoses complètes de l’espèce.