Pierre-Paul Grassé, La vies des animaux, La Progression de la Vie, Paris, Larousse, 1969, p. 363.
Ces larves ont des glandes à soie, débouchant dans la bouche, au milieu du labium. La soie est utilisée à l’édification de fourreaux mobiles ou de filets fixes.
Les fourreaux mobiles sont recouverts de débris très divers : brindilles de bois ou brins d’herbe disposés soit le long du grand axe, soit perpendiculairement à lui: fragments de feuilles, petites coquilles, grains de sable. Dans les eaux courantes, les fourreaux sont souvent pourvus d’expansions latérales, accroissant leur surface d’adhésion au sol, et les matériaux sont en général des grains de sable.
Un genre (Helicopsyche) se fabrique un fourreau enroulé en spirale, rappelant une coquille d’escargot.