Jean-Claude Faucher,Bréviaire du pêcheur de truites, Paris, Amphora (1978), 1982, p. 46.
« Cherfaix », « porte-bois », « traîne-bûches », « pape » sont là les quelques surnoms prétés suivant les régions à la larve de la phrygane.
Cette bestiole qui vit sur les pierres des rivières, se protège dans un fourreau fait avec des minuscules grains de sable collés les uns aux autres, ou avec de petits fragments de bois.
Plus grosse que l’asticot, elle est de couleur jaunâtre. Le mieux est d’adopter un hameçon à tige longue ou un n°13.
Le « cherfaix » est un appât de « fond » par excellence, de ce fait nous étudierons plus loin la « plombée » un peu spéciale à employer.
Comme pour l’asticot et le ver ont peut suspendre le « porte-bois » à un hameçon n°17. Si les « décrochages » sont plus fréquents, les touches sont aussi plus nombreuses.
Je pense qu’il est inutile de trop épiloguer sur le fait qu’il faut sortir le « traîne-bûches » de son fourreau avant de le piquer sur un hameçon… Fig. 16.