Joseph Mandrillon, Mémoires pour servir à l’Histoire de la Révolution des Provinces-Unies sous l’étendard des divers Stahouders suivies des Anecdotes Modernes, tome second, Nimègue, 1788, pp. 234-235.
La perle, avant d’être habitante de l’air, a vécue dans l’eau, logée comme la teigne aquatique, dans une espèce de tuyau ou fourreau, intérieurement tissu de soie & couvert extérieurement de sables, pailles, bois, coquilles, &c. Lorsque le ver hexapode veut se changer en nymphe, il bouche l’ouverture de son fourreau avec des fils d’un tissu lâche par lequel l’eau pénètre ; mais qui défend l’entrée aux insectes voraces.