C. Morisot, « Promenade scolaire, Une rivière, en juillet », Journal des instituteurs et des institutrices, Paris, n°43, 18 juillet 1925, p. 636.
Sur les endroits dégagés du fond, on voit souvent ramper des sortes de bâtonnets qui sont des larves de phryganes : facile à prendre, très recherchées des pêcheurs) la ligne pour appâter le goujon. Pour se protéger contre les poissons, elles se construisent un fourreau avec des débris d’herbe et des grains de sable accolés. Seules la tête et les pattes dures et résistantes, font saillie en avant : il faut bien vaquer à la recherche de sa nourriture ! Mais l’animal peut rentrer entièrement dans son fourreau en cas de péril.