E. Nivoit, Géologie appliquée à l’art de l’ingénieur, tome second, Stratigraphie ou géologie proprement dite, Paris, Baudry & Cie., 1889, p. 516-517.
Ces marécages étaient habités par des myriades de phryganes, insectes voisins des éphémères, qui, pour protéger leurs corps contre les poissons, l’enveloppent d’un tube construit tantôt avec des petits morceaux de bois, tantôt avec des grains de sable, tantôt avec de petites coquilles. C’est ce dernier moyen qu’employaient les phryganes de l’Auvergne, et l’accumulation de leurs tubes ou induses (fig. 516) forme ce curieux calcaire, connu sous le nom de calcaire à induses ou calcaire à phryganes (fig.517), intercalé dans les pépérites.