M. Oria, Sciences Naturelles, Zoologie-Botanique, Classes de Cinquième, Paris, Hatier, 1948,
pp. 56-57.

Prenez un « Bois qui marche » (fig. 59). C’est un tube fragile d’où sortent une tête, quelques anneaux et trois paires de pattes. N’essayez pas de déloger l’animal en tirant par la tête, car vous le casseriez. Ouvrez patiemment le fourreau qui l’entoure et vous verrez une larve solidement agrippée aux parois de sa demeure par deux fausses pattes abdominales (fig.60). L’abdomen très mou, porte en outre des touffes de branchies.

Les larves de Phryganes construisent en cimentant des matériaux divers avec une soie sécrétée par la lèvre. Elles emploient des cailloux, des coquilles, des feuilles, de menus brins de bois
(fig. 59). C’est ainsi camouflées qu’elles vont à la recherche de leur nourriture : végétaux, insectes mous.