Jules Pizzetta, Dictionnaire Populaire d’Histoire Naturelle, et des Phénomènes de la Nature, Paris, Martinon, circa 1870.
Couverte d’une peau fine et délicate, cette larve deviendrait la proie des poissons ou des oiseaux aquatiques, qui en sont très friands, si par son industrie, elle ne trouvait pas moyen de déjouer leurs attaques. Elle se fabrique un fourreau de soie, qu’elle fortifie à l’extérieur, au moyen de petites pierres, ou de petits morceaux de bois, qu’elle colle ensemble au moyen d’un ciment particulier, insoluble dans l’eau. Ainsi cuirassée, elle ne craint pas ses ennemis, et elle traîne partout avec elle son fourreau, d’où elle ne fait sortir que la portion antérieure de son corps. Quelques espèces moins industrieuses que les autres, se retirent dans des coquilles vides de planorbes.