Florine-Frédérique Sigel, Univers des animaux, Paris, Félix Touron, 1967.

Bien entendu, les insectes ni les araignées, champions du mimétisme, ne peuvent pas ne pas participer à ce choix d’un déguisement. Les larves de la phrygane sont bien connues des pêcheurs qui les nomment vers bois et s’en servent d’appât pour le gardon. Elles se tissent un tube de soie et enveloppent leur fourreau de grains de sable, de plantes, et même des petites coquilles de mollusques d’eau douce… Quand elles rampent sur le fond du ruisseau ou de la mare, ce n’est plus une larve qui avance, mais un petit univers de matériaux divers, animés par un intrépide être vivant.