Marcel Sire, L’aquarium, ses enseignements (Étude d’un milieu naturel), Bordeaux, Éditions de Pédagogie Active et de Documentation, 1949, p. 162.
La protection artificielle
1. – Construction du fourreau de la larve de phrygane
a) A l’aide d’une brindille de bois que l’on pousse par l’extrémité postérieure du fourreau, faire sortir la larve ; on évite ainsi de briser l’abdomen par une traction ; de plus, la larve, se sentant attaquée par derrière, quitte l’étui spontanément.
b) La mettre dans l’eau d’un verre où l’on a placé du sable et des fragments de tiges fines
Remarquer l’inquiétude de la larve qui n’a plus son fourreau.
Bientôt, on la verra agglutiner des grains de sable avec un fil de soie et les disposer la face la plus lisse en dedans. En cinq à six heures, elle réunira ainsi 200 grains en un tube dont elle tapissera l’intérieur d’une couche de soie.
Extrait d’un carnet d’observations d’élève (fig. 87 C) :
Lundi, 12 août 1935 :
« Une larve de Phrygane continue à construire son tube, après avoir utilisé des pétioles de Gratiole qu’elle »coupait, elle utilise des Lentilles d’eau qu’elle ne découpe pas : économie d’efforts ! Le tube s’accroît du côté de la tête de la larve. »