Jean Nicholas Vallot, Ichthyologie française, Histoire naturelle des poissons d’eau douce, Dijon, E. Frantin, 1837, p. 34.
p. 545, de Phryganio casam sibi construente, avec sa figure, pag. 1280, charrée, non à cause de sa ressemblance avec les cendres lessivées, mais à cause de l’allemand Kerder ou Karder, mot générique employé pour désigner tous les insectes aquatiques dont les poissons sont avides. Ces larves de Phryganes sont appelées Azerottes aux environs de Dijon ; elles sont employées, par les pêcheurs à la ligne pour amorcer. Elles sont encore désignées sous le nom de Cazets, du mot casula ou theca, à cause du logement qu’elles se construisent. L’étymologie d’Azerotte vient du grec …… ouvrage de mosaïque, parce que les tuyaux de larves de Phryganes sont formés par le rapprochement de grains de sable, de coquillages, de brins de végétaux, de portions de feuilles, etc.
Azerotte, Azellotte, peut aussi venir de Casula, Casulellae. Duham., tom.I, p. 29, sous le nom de petites loges renfermant des vers, page 56, sect..I, pl. XVI, figures II, 12, 19-35, parle des larves de Phryganes.