H. B. Waterkeyn, «Principes de Saint Augustin sur la philosophie de la nature», Revue Catholique, Liège, tome deuxième, 1844-45, p. 3.
La formation d’eau douce en Auvergne présente encore, près de Clermont, de lits calcaires de plusieurs pieds d’épaisseur, formés presqu’en entier des fourreaux qui rappellent les étuis où s’enferme la larve de notre frigane commune. On conçoit difficilement que quelque autre procédé qu’une accumulation graduelle, ouvrage d’une longue série d’années, eût pu entasser, en quantités si immenses, ces dépouilles d’animaux aquatiques dans des couches qui, comme celles-ci, recouvrent de grands étendues de pays, en même temps qu’elles sont superposées les unes aux autres et séparés par des lits de marne et d’argile.