Anonyme, Etuis singuliers de larves de phryganes, Paris, L’Écho du Monde Savant et l’Hermès, journal analytique des nouvelles et des cours scientifiques, n° 65, 8 avril 1837, p. 50.
M. Blanchet avait envoyé du Brésil des étuis de larves analogues à ceux de certaines teignes, et que néanmoins M. Pictet regarda comme produits par des larves de phryganes. Ces étuis sont tournés en spirale, et l’on devrait en conclure que le corps de la larve est contournée comme celui des limaçons.
M. Vallot, de Dijon, avait eu précédemment l’occasion d’observer des tuyaux de larves ainsi contournés sur le réséda jaune, et avait nommé Timea helicoïdella l’espèce de teigne qui en doit sortir, mais qu’il n’avait pas vu éclore, parce que les larves moururent. Dans une lettre qu’il adresse à la Bibliothèque universitaire de Genève, il se fonde sur cette seule observation pour contester la détermination faite par M. Pictet ; mais celui-ci fait observer avec raison que ce n’est pas seulement sur la forme du tuyau qu’il s’est fondé, mais bien sur les caractères des larves qu’il en a retirées et qui sont bien des larves de phryganes.