Gaspard Guillard de Beaurieu, Cours d’histoire naturelle ou Tableau de la nature considérée dans l’homme, les quadrupèdes, les oiseaux, les poissons et les insectes, tome VII, Paris, Bossange, Masson & Besson, 1794-95, p. 234-235.
A l’article de la teigne (Vol VI, page 103), j’ai dit qu’il y avait quelques insectes aquatiques qui se construisaient des fourreaux de différentes manières, on en peut citer pour exemple la charrée, qui s’enveloppent de petits crins d’herbes et de bois, qu’elle lie ou colle les uns aux autres, au moyen d’un fil mucilagineux qui sort de sa bouche. Elle ressemble à une petite chenille, sa couleur est cendré-clair; elle a sis pattes, qui lui servent à se trainer sur la vase. Elle change d’enveloppe, ou plutôt elle l’étend et l’allonge à mesure qu’elle grossit.