Qu’on se transporte en Auvergne

Emile Blanchard, La vie des êtres animés, Paris, Masson, 1888, p. 264.

Qu’on se transporte en Auvergne ; les marnes calcaires de Gergovie et du Puy de Corent nous révéleront dans une localité un état de la nature sur un coin de la France pendant la période tertiaire. Au milieu de débris de roseaux et de diverses plantes aquatiques abondent les coquilles de Limnées et de Paludines, les coquilles d’un tout petit crustacé du genre Cypris, analogue à ceux qui fourmillent dans nos eaux stagnantes, les larves bien caractérisées d’un type de diptères et surtout des fourreaux de Phryganes.(*)

*Insectes névroptères dont les larves aquatiques se construisent des fourreaux avec des petites pierres, des coquilles ou des fragments de végétaux.