Serge Boutinot, La vie secrète des eaux dormantes, Bruxelles, Rossel, 1975, p. 84-85.
Caset, porte-faix, traîne-bûche, charpentier, azerotte, chazelotte, carquois volant, porte-bois, la larve des phryganes est bien connue des pêcheurs qui la capturent et l’utilisent comme amorce…/.. Très vulnérable, cette larve doit, quelques jours après sa naissance, se construire un abri protecteur. Elle se tisse d’abord, grâce à deux glandes situées sur la lèvre inférieure, un fourreau de soie qu’elle recouvre ensuite de matériaux trouvés dans les environs et qui diffère d’une espèce à l’autre : débris végétaux, petits graviers, sable, coquilles vides ou non, de planorbe par exemple.