Frank Brocher, Regarde, Paris, Fernand Nathan, 1935, p. 28.
Il y a une jolie observation à faire au sujet de ces insectes, c’est d’assister à la reconstruction de leur étui, lorsqu’on le leur a enlevé. Pour cela, il faut amener la larve à sortir de l’étui, en démolissant la partie postérieure de celui-ci et en poussant délicatement l’animal par derrière avec un petit morceau de bois ou une tête d’épingle. Si l’on essaye de l’extraire, en le tirant par la partie antérieure du corps, l’insecte résiste et, souvent, on le blesse.
On met ensuite la larve dans un petit cristallisoir rempli d’eau, au fond duquel on a déposé du sable grossier ou, ce qui est préférable, de microscopiques parcelles de verre, par exemple les débris d’un couvre-objet pour préparations microscopiques que l’on a réduit en miettes d’un millimètre de diamètre environ. Ce matériel étant transparent, on peut facilement observer comment la larve s’y prend pour réunir les morceaux et les agglutiner entre eux. L’insecte n’est pas gêné quand on l’examine et on peut sans difficulté suivre son travail sous la loupe montée ou sous microscope, en employant un faible grossissement.