F. Buisson (dir.) Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire, II° partie, tome second, Paris, Hachette, 1886, p. 1028.
On les appelle encore Phryganes (fagots), parce que leur larves, véritables chenilles d’eau, rampent au fond des eaux, entourées de fourreaux de soie qui retiennent des morceaux de feuilles, de mousse, de branchettes, des grains de sable, des débris de coquilles, même des coquilles encore habitées ; aussi les paysans les nomment charrées, porte-bois, porte-sables. La tête et les pattes du thorax de la larve sortent du fourreau ; elles se cramponnent au fond par une paire de crochets, ce que savent bien les pêcheurs à la ligne, qui ont soin de pousser la larve hors du fourreau, à partir du fond, pour l’obtenir entière ; ces larves constituent d’excellentes amorces de pêche.