Joseph Delboeuf, La matière brute et la matière vivante : étude sur l’origine de la vie et de la mort, Paris, Felix Alcan, Paris, 1887, p. 400.
Prenons la future cellule mère à sa naissance. Elle est, ai-je dit, comme une molécule non saturée, elle présente des pôles attractifs. Elle va donc satisfaire ses attractions en s’attachant ici un atome d’oxygène, là un atome d’azote, ici un atome d’hydrogène, là un atome de carbone, et ainsi elle se fera son propre corps comme la phrygane de nos ruisseaux, l’étui qui la supporte et la protège. Peu lui importe l’origine de ces atomes.