Penché sur l’écume solitaire

Edouard Richer, Œuvres littéraires, Nantes, C. Mellinet, 1838, p. 177.

Penché sur l’écume solitaire, tandis que le poète attire avec sa canne des ulves et des coroserves, que l’antiquaire mesure des yeux l’écartement des deux rives, et remonte, en physicien, au temps où ce ruisseau, si humble aujourd’hui, se répandait d’une rive à l’autre, j’examine la marche des fourreaux grillés, des larves de friganes, et  je songe s’il ne serait pas possible de suivre cette indication, ainsi que celle que donne la bulle d’air, avec laquelle une certaine araignée descend au fond de l’eau, pour perfectionner la cloche du plongeur.