Alphonse Gobin, La pisciculture en eaux douces, Paris, Baillière, Bibliothèque des Connaissances Utiles, 1889, p. 94.
Sa larve est aquatique, pourvue de trois paires de pattes et a le coprs très mou. Pour se protéger, elle construit autour d’elle un étui ou fourreau cylindrique, au moyen de matériaux un peu différents pour chaque espèce, qu’elle dispose suivant une loi qui paraît régulière (brins de bois ou de pailles, débris de feuilles, grains de sable, petites coquilles, etc) ; elle attache ce fourreau à son corps à l’aide de fils soyeux, et le traîne ainsi avec elle, chaque fois qu’elle se déplace en rampant sur le fond. C’est ce que les pêcheurs nomment : Carets, Chêne-fer, Chairfaix, Porte-faix, Porte-bois, etc. Avant de parvenir à l’état de chrysalide, la larve ferme sa maison, se tient immobile, et en sort quinze ou vingt jours plus tard, sous forme d’une nymphe blanchâtre qui marche et nage très agilement, le plus souvent…..