Michel Lamy, Les Insectes et les hommes, Albin Michel, 1997, p. 109.

On connaît bien sûr quelques exceptions, à savoir des insectes qui se parent d’objets pris dans le milieu : en eau douce les larves de phrygane (porte—bois ou vers laineux des pêcheurs) se déplacent dans un fourreau soyeux recouvert de morceaux de bois, de coquilles (de planorbes) ; en milieu terrestre, les larves de psychides (Lépidoptères) se construisent un fourreau de soie qu’elles recouvrent de particules de terre, de morceaux de feuilles. L’insecte passe ainsi plus facilement inaperçu dans son milieu.