Michel Riou, « Traîne-bûche et porte-bois », Brest, Eau & Rivières de Bretagne, n° 146, hiver 2008-2009, p. 10.
Et, enfin, les dernières, les plus connues de tous, sont les fameux porte-bois. Dès leur naissance, pour protéger leur corps mou et fragile, ces larves construisent un tube de soie qu’elles recouvrent à l’aide d’un matériau (sable, petits cailloux, feuilles mortes, coquilles…) récoltés sur place. Ce fourreau, véritable camouflage, la larve ne le quittera plus, même lors des mues successives qui la verront grandir ; au fur et à mesure, elle agrandit « la proue », et élimine « la poupe » trop étroite. Cachée dans son écrin, elle se déplace paisiblement, se nourrissant ici de végétaux, là de débris organiques.