Jérôme Nadaud, La pêche, Paris, Larousse, 1955, p. 398.
Le porte-bois qui n’est autre que la larve de la phrygane, est encore appelé, suivant les régions : portefaix, traîne-bûches, chairfaix, chalut-bois,etc. C’est une larve très caractéristique, qui vit retirée dans un petit étui cylindrique, qu’elle a construit avec des brindilles ou de menus graviers. Le porte-bois est l’hôte de toutes les eaux, rivières, étangs, mares, fossés. On le récolte sur les herbiers, les fonds de graviers, et en abondance sur les branches mortes immergés depuis longtemps. Commun pendant la période printanière, le porte-bois disparaît de la rivière au fur et à mesure qu’avance l’été, époque à laquelle les larves quittent leurs coquilles et montent à la surface, pour y éclore en insectes parfaits.