Aux dimensions convenables

Renaud Paulian, Atlas des larves d’insectes de France, Paris, N. Boubée et Cie, 1956, p. 71.

Les abris mobiles appartiennent à des types bien plus variés ; tubulaires ou hélicoïdal chez les larves cruciformes, il prend les aspects les plus divers chez les campodéiformes.
Ces fourreaux (fig. 36-39) peuvent être uniquement en soie, ou constitués simplement par une tige creuse de Prêle : le plus souvent ils sont formés de matériaux végétaux ou minéraux fixés sur un cadre de soie ; selon les milieux habités (eaux courantes ou étangs), selon aussi les matériaux disponibles, ils prennent des aspects différents ; souvent ils sont pourvus d’expansions latérales (Phremna) ou d’épines, etc., qui forment frein. Typiquement droits ou un peu incurvés, ils peuvent, chez les Helicopsyché, s’enrouler en coquille de Planorbe. Lorsqu’ils sont formés de débris végétaux, ceux-ci peuvent être disposés en séries parallèles, accolées au fourreau et parallèle à son grand axe, ce qui donne des sections triangulaires ou quadrangulaires ; ou ils peuvent encore être disposés en spires. De toute façon les larves font subir aux éléments constitutifs des fourreaux un certain choix et, au besoin, les recoupent aux dimensions convenables.

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