Etienne Rabaud, « Communications », Feuille des jeunes naturalistes, Paris, A. Dolfus, 1888, p. 11.
De patients dragages au troubleau fourniront les étuis de phryganes et autres nids aquatiques. Il est bon dans ce dernier genre de récoltes, de soulever les grosses pierres du bord, celles en particulier qui plongent profondément dans l’eau ; il n’est pas inutile non plus de ramener à soi les larges feuilles des plantes de nos eaux douces.
Les nids une fois recueillis, il s’agit de les empoter. Les constructions papyracées et végétales peuvent généralement être placées pêle-mêle dans un sac, chacune enveloppée au préalable d’un papier fort sur lequel au besoin on inscrira les indications diverses.
Quelques-unes de ces constructions sont cependant fragiles de même que les maçonneries. On se munira alors de boites en carton de calibres divers et on aura soin d’y bien caler chaque objet afin d’éviter de néfastes cahots.
Un seul échantillons de tubes de phryganes ou autre suffit évidemment et dans ce cas on y laisserait la larve.