Écailles

Jean Swammerdam, Histoire Générale des Insectes, Utrecht, Jean Ribbius, 1685.

Nous pouvons aussi comprendre sous cette même sorte de changement toutes ces nymphes qui proviennent de ces petits vers, qui se changent dans des petites loges, qu’ils portent avec eux de même que les Tortuës, & qui viennent ensuite à paroître sous la forme de mouches.
Nous pouvons faire voir plusieurs de ces mouches & de ces vers d’une forme étrange ; & nous gardons même plusieurs de leurs nymphes , & des écailles, où elles sont renfermées. Nous en avons même, qui se promenent également tant dans l’eau que sur la terre.
Aldrovandus nous a fait la description de quelques uns de ces vers sous le nom de xylophtoros ou de ligneperdae, c’est à dire de vers qui gâtent & qui corrompent le bois.
Nous gardons encore quelques unes de leur mouche, que nous avons déjà décrites sous le nom de mouche éphémère. Nous pouvons rapporter à la troisième sorte des changements toutes les nymphes de la quatrième espèce, si on les considère sans cette peau qu’elles ne quittent pas, ou sans ces tubes ou ces envelopes dans lesquelles elles se renferment.