Jean Nicolas Vallot, « Sur une phrygane », Mémoire Académique, Dijon, 1836, p.237-240.
Je me bornerai à appeler l’attention sur ceux désignés par les entomologistes sous le nom de phrygane, à cause des tubes formés de petits brins de plantes, disposés en fagots, dans lesquels se tiennent les larves de plusieurs espèces. Celle dont je vais avoir l’honneur de vous entretenir, se fabrique une autre sorte de vêtement. C’est avec des petits grains de sable et des petits cailloux réunis par des filets soyeux que la larve se construit une demeure aquatique fixe et immobile, appliqués contre les pierres latérales et le fond du bassin de la fontaine de Jouvence. La forme irrégulière de ces petits habitacles n’y ferait soupçonner aucun habitant on les prendrait en effet pour de petits amas de graviers, disposés irrégulièrement et que l’on pourrait rapporter à des sortes de concrétions.