Revêtue de sa parure

Mary Gladys Meredith WebbLe poids des ombres, traduit de l’anglais par Odette Micheli, Paris, Nouvelles Éditions latines, 1932, pp. 279-280.

L’espace d’un instant, son esprit adopta la forme de celui des créatures aquatiques ; il se  mit à rêver les rêves du lys à la longue racine, de la truite vive qui cingle dans les ruisseaux, de la larve de phrygane, qui s’avance pour de secrètes entreprises, revêtue de sa parure de petites pierres et faisant son nid dans le sable.