J’examine la marche des fourreaux grillés

Anonyme, « 14° Lettre d’un armorique », Lycée Armoricain, Nantes, De Mellinet-Malassis, 1825, p. 440.

Penchés sur l’écume solitaire, tandis que le Poëte attire avec sa canne des ulves et des coroserves, que l’antiquaire mesure des yeux l’écartement des deux rives et remonte, en physicien, au temps où ce ruisseau, si humble aujourd’hui, se répandait d’une rive à l’autre, j’examine la marche des fourreaux grillés, des larves de frigane, et je songe s’il ne serait pas possible de suivre cette indication, ainsi que celle que donne la bulle d’air, avec laquelle une certaine araignée descend au fond de l’eau, pour perfectionner la cloche du plongeur.