On conçoit

Eugène Louis Bouvier, Habitudes et métamorphoses des insectes, Paris, Ernest Flammarion, 1921.

Chapitre: Déguisement protecteur.

Bien plus nombreuses sont les espèces qui usent de leur soie pour agglutiner les corps du voisinage et constituer un fourreau. Les larves aquatiques de la famille des Phryganes sont particulièrement habiles dans cet art: fixé chez les Hydropsychidés, portatifs dans les autres Phryganides, leur fourreau est ouvert à chaque bout pour la circulation de l’eau et l’animal s’y agrippe par ses deux crochets postérieurs; des brindilles, des coquillages, des grains de sable lui servent de revêtement: il s’incurve dans les sericostomatidae et ressemble tout à fait à une coquille chez les Helicopsychide

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Les larves des Teignes et des Phryganes sont fileuses et leurs fils agglutinants; on conçoit que certaines aient pu s’abriter dans l’ébauche de loge produite avec des menus débris rapprochés par leurs fils.

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